L'horloge comtoise, également appelée « horloge de parquet », fait partie des pendules mécaniques à balancier. Elle dispose d’un fonctionnement très particulier.
On la reconnait au fait qu'elle repose sur des pieds et possède dans sa caisse en bois deux mécanismes à balancier : un pour le mouvement (à remonter tous les 8 jours environ), l'autre pour la sonnerie. Ces deux mécanismes se situent dans le corps de cette pendule ancienne que nos voisins anglais appellent judicieusement « grandfather clock » ou « pendule de grand-père » en français. Elles sont animées par un mécanisme d'horloge appelé le balancier de comtoise, lié à un bras oscillant, toujours mécanique. Vous remarquerez que sont disposés 2 trous de part et d’autre du cadran. Celui de gauche servira à remonter le mécanisme qui donne l’heure et le trou de droite vous permettra de remonter la sonnerie. C’est la raison pour laquelle, si vous ne souhaitez pas entendre de sonnerie, il vous suffit de ne pas la remonter. Simple, non ?
Pourquoi la comtoise a-t-elle bénéficié d’un tel engouement ?
La présence chaleureuse des horloges comtoises dans les foyers est due à leur tic-tac régulier et à la forme du meuble imposant qui l'abrite. En effet, en règle générale, la comtoise mesure entre 1,80 m et 2,40 m. Ces horloges restent très populaires dans les maisons françaises, car elles ont rythmé la vie de beaucoup de nos parents. Sur 1001 pendules, découvrez l'ensemble des modèles que nous avons sélectionné pour vous. Il y en a pour tous les goûts et les budgets.
Que devient la comtoise de nos jours ?
Aujourd’hui, la fabrication de la comtoise traditionnelle s’essouffle. Autrefois fabriquée en Franche-Comté pour la plupart d’entre elles, les quelques artisans qui en perpétuent la production sont rares.
Mais les artisans horlogers n’ont pas dit leur dernier mot ! En revisitant la comtoise avec des matériaux contemporains, tels que l’aluminium et le verre et en supprimant la caisse en bois, ils ont réussi le tour de force de faire revenir la comtoise dans les foyers français, à notre plus grand bonheur !
